YAOUNDÉ : UN POLICIER ABAT SON ÉPOUSE ET SE SUICIDE
- Le crime survenu ce matin dans les bureaux de la femme, aurait un mobile passionnel.
La capitale camerounaise s’est réveillée par un crime aux allures passionnelles. Effioh Vincent, un officier de police 3ème grade, en service au commissariat des Chemins de fer, a abattu son épouse Effioh Barbara d’un coup de feu, avant de se tuer lui-même. La scène se déroule dans le bureau de l’épouse, employée au service des recouvrements de la direction générale du Crédit Foncier du Cameroun. Selon une source ayant rencontré un témoin, «le monsieur est arrivé au bureau de son épouse qui n’avait pas passé la nuit à la maison, s’y est introduit et a trouvé sa collègue qui s’entretenait dans son bureau avec une de ses collègues. On dit que quand celle-ci a eu l’impression que le mari était quelque peu nerveux, elle a préféré sortir, pour les laisser parler librement. Mais à peine est-elle arrivé dans l’autre bureau qu’elle a entendu le ton s’élever ; la femme a crié ‘’ne fais pas ça’’ ; et puis un coup de feu. Le temps pour elle de revenir avec les autres collègues, le policier s’est lui-même mis une autre balle dans la tête». Selon le site camer.be, «selon la collègue de Madame Barbara Effioh, une fois dans le bureau, il a demandé à son épouse les raisons qui l’ont poussé à passer la nuit hors du domicile conjugal. Celle-ci a répondu qu’elle ne souhaitait plus continuer à vivre sous le même toit que lui».
Difficile pour l’instant de savoir ce qui est passé réellement, tant il n’y a pas eu de témoin de la conversation. Toujours est-il qu’il revient constamment que la dame n’a pas passé la nuit à la maison. Ce qui aurait fait croire au policier que son épouse lui était infidèle. Vu ainsi, on pourrait parler de crime passionnel. Une source proche de la défunte déclare que l’infortunée a été déposée à son lieu de service par sa sœur aimée chez qui elle a passé la nuit. La vie dans son foyer devenant de plus en plus difficile. L’épouse ne supportant pas le caractère «violent et impulsif de son mari», selon des informations rapportées par camer.be.
La vie en conjugale s’est arrêtée net ce matin, après à peine un an de mariage. C’est dans l’au-delà que le couple ira régler son problème, loin des humains qui visiblement ne pouvaient pas les aider à le résoudre. Peut-être que cette fois-là, ils auront à s’en remettre au Créateur.