Nord Ouest

Localisation :
Latitude 5°59’44.68″N et longitude 10°21’24.58″EGénéralités : 

La province du nord-ouest possède une riche tradition de poterie artisanale, celle de Nsei-Bamessing en est un très bel exemple dont les produits sont commercialisés dans tout le Cameroun. La plupart des articles sont de style Nsei (nom de l’ethnie de cette région) mais ils fabriquent également des tuiles et tout autres objets à base d’argile.

Pas de tour, d’outils mécanisés ou de four électrique, ici tout est fait à la main et de façon traditionnelle.

Vous serez accueillis par un guide, potier lui-même, qui vous fera visiter les ateliers, de la carrière d’argile jusqu’au magasin. Vous aurez tout le loisir d’assister aux différentes étapes de la fabrication d’un vase par exemple : filtrage de l’argile, pétrissage, battage, lissage, cuisson au four à bois.

La visite se termine bien sûr par une visite au magasin dans lequel vous trouverez toutes sortes de réalisations vertes, bleues ciel ou rouges.

Comment y accèder :

A partir de Bamenda il faut compter environ 45 minutes sans problèmes de circulation. Prendre la N11 direction Bambili pendant une bonne vingtaine de kilomètres. 5,5 Km après avoir franchi le col et traversé Sabga, vous arriverez à un carrefour avec un panneau indiquant la direction de la poterie de Nsei Bamessing. Jusqu’à ce carrefour la route est bitumée et en très bon état. Prendre la piste à droite sur environ sur 1200 m avant d’arriver à l’entrée de la poterie.

Conseils :

Étant en zone anglophone, l’anglais est de rigueur. La route qui franchit le col de Sabga est assez pentue mais le paysage est de toute beauté. Pour en profiter mieux vaut profiter d’une journée ensoleillée car la route culmine à 1800 m d’altitude.

Compter environ 45 minutes pour la visite complète de la poterie.
​​Haut

Localisation : Latitude 6° 5’19.70″N et longitude 10° 6’49.57″E
Généralités :

Le royaume Bafut qui a été établi il y a environ 500 ans et l’un des plus importants de la région du Nord Ouest. Les Bafuts sont d’origines semi Bantou – Tikar qui ont émigrés de l’Adamoua et ce sont installés dans la région de Bamenda au 15ème siècle. Mfor Feurlu fonda le royaume par l’unification des deux villages Bukari et Mbebili qu’il appela Ba Feurlu. C’est la colonisation allemande au 19ème siècle qui transforma cette appellation en Ba Fut suite à une mauvaise interprétation.

L’histoire du royaume a été marquée par la guerre avec les allemands qui a conduit à une destruction partielle de la chefferie entre 1901 et 1910. C’est durant cette période que l’Achum, la case traditionnelle, a été détruite. Après la guerre, la chefferie a été reconstruite avec la participation des allemands qui ont conservés des liens très étroits avec ce royaume. A signaler la reconstruction du mur d’enceinte en pierre surmonté de créneaux.


L’organisation de la chefferie est assez traditionnelle avec le quartier des jeunes reines, le quartier des reines âgées, le quartier de la société secrète Kwifor et la quartier du Mfor avec l’Achum et sa résidence personnelle. On trouve également la forêt sacrée et la place de danse. Un bâtiment plus récent domine la chefferie, il s’agit du bâtiment des invités construit par les allemands après la guerre. Il a été transformé en musée qui regroupe de nombreux objets de la culture Bafut.

Enfin, chaque année une grande fête traditionnelle est célébrée en décembre. Il s’agit de Abine Mfor qui commémore la création du royaume, l’unification des tribus et la souveraineté du Fon de Bafut sur son territoire et les sous chefferies. La danse des hommes se caractérise par la présence rare d’un danseur en échasse.

Comment y accéder :

Située à 20 kilomètres de Bamenda, l’accès est très aisé par la nationale 11 entièrement bitumée. Pas de difficultés particulière à signaler.

Conseils :

Se renseigner sur les dates de la célébration de Abine Mfor qui permet d’avoir une vision complète de la culture Bafut. A recommander, la visite du musée et celle de la chefferie pour 2 500 FCFA par personne. Il est également possible d’assister aux danses rituelles des hommes et des femmes moyennant une participation financière de 15 000 FCFA par danse.
​
L’utilisation des appareils photos et caméras vidéo est également soumis à l’acquittement d’une taxe.
 
​Haut